Si les effets de l’alimentation industrielle peuvent se remarquer sur le corps : surpoids, peau en mauvais état, boutons et autres signes apparents, l’impact de la malbouffe sur notre cerveau peut être tout aussi dévastateur.
Lorsqu’on évoque les méfaits d’une mauvaise alimentation, on décrie généralement son impact sur notre physique.
En omettant parfois l’impact de la malbouffe sur notre cerveau. A tort.
La junk food est un véritable poison à plusieurs niveaux : humeurs, addiction, anxiété, colère, agressivité,…
Les excès de graisses, sucres, sels et autres additifs présents dans ces préparations ultra-transformées ont des répercussions aussi bien physiquement que psychiquement.
1. Impact sur le cerveau des adolescents
Lorsqu’une femme enceinte s’alimente de manière non adéquate, c’est le cerveau de l’enfant qui en paiera les conséquences. Une étude britannique a démontré les potentiels troubles d’hyperactivité de l’enfant que pouvait causer l’alimentation déséquilibrée d’une femme enceinte.
L’excès de graisses et de sucres durant la grossesse a eu un impact sur ces enfants en raison d’une modification du gène IGF2 (découlant de zones du cerveau liées à l’hyperactivité).
Dès le plus jeune âge, l’alimentation joue un rôle crucial dans le développement du cerveau.
Les adolescents sont les plus gros consommateurs de fast-food.
Ils sont davantage enclin à se ruer sur ces repas peu sains. Davantage porté vers une consommation plaisir, le cerveau de l’ado est encore en pleine croissance. Il est généralement moins discipliné pour résister à ces pulsions malsaines.
Il est vrai qu’à cet âge, la croissance requiert une énergie importante. Ce qui signifie que les calories ingérées seront plus facilement dépensées qu’à l’âge adulte.
Attention toutefois à l’excès.
D’un point de vue nutritionnel, les graisses qui composent la junk food ne comportent aucun nutriment essentiel au bon fonctionnement du cerveau.
2. Comportement agressif
Plusieurs études mettent en avant la corrélation entre l’agressivité et la qualité de l’alimentation.
Une carence en Oméga 3 est préjudiciable pour le cerveau.
Il s’avère que ces Oméga 3 sont fondamentaux pour notre bon fonctionnement intellectuel.
Ils ne peuvent pas être fabriqués par l’organisme, et doivent ainsi être apportés par l’alimentation, notamment via les poissons gras, les huiles, les noix,…
Mais que sont les Oméga 3 ? Et que nous apportent-ils ?
Les Oméga 3 sont des acides gras polyinsaturés. On en retrouve 3 types :
- AAL (acide alpha-linolénique) : provenant des végétaux.
- AEP (acide eicosapentaénoïque) : provenant des poissons.
- ADH (acide docosahexaénoïque) : provenant des poissons.
Leurs bienfaits sont nombreux :
- Ils participent à la prévention de nombreuses maladies : cardiovasculaires, Alzheimer,…
- Ils préviennent les troubles d’anxiété.
- Ils aident au bon fonctionnement du cœur, du système nerveux,…
- Ils favorisent la diminution du mauvais cholestérol.
- Ils permettent la diminution de la tension artérielle.
Les Oméga 3 sont donc indispensables au bon fonctionnement de notre cerveau.
L’Organisme Mondial de la Santé préconise de consommer au minimum chaque jour 0,8g à 1,1g en AAL et 0,3 à 0,5g en AEP et ADH.
Comment arriver à ces doses ?
En consommant suffisamment de poissons (saumon, sardine, maquereau, thon, daurade,…), de fruits de mer, d’avocats, de fruits oléagineux, d’œufs (seulement ceux qui sont riches en Oméga 3), de graines de lin et de chia, d’huile de colza, de foie de morue,…
Plusieurs études démontrent le lien entre comportements agressifs et l’alimentation.
C’est le cas par exemple du sucre, de l’alcool, des aliments contenant trop de mauvaises graisses, des aliments frits, des additifs alimentaires,…
Grâce à leurs vertus, les Oméga 3, les vitamines et les minéraux peuvent permettre de diminuer les comportements violents. En consommer de manière conséquente permet de réduire l’impact de la malbouffe sur notre cerveau.
3. Pensées, pouvoir de décision
La qualité de notre alimentation peut-elle influer sur nos prises de décision ?
Est-ce que se nourrir d’une salade préparée avec soin plutôt qu’un plat industriel réchauffé au micro-ondes permet-il de faire de meilleurs choix au quotidien ?
C’est la dopamine, neurotransmetteur du cerveau, qui est impliquée dans les comportements de motivation, de plaisir, du sommeil, de cognition.
Un taux de dopamine trop bas entraîne un manque de motivation, un épuisement mental, des soucis de mémorisation ainsi que des troubles comportementaux.
C’est pourquoi il est important d’avoir un niveau suffisamment élevé de dopamine. Heureusement il est possible d’accroître son niveau de dopamine de manière naturelle, et ce, de plusieurs façons :
- En consommant des aliments riches en tyrosine. La tyrosine est un acide aminé qui est active dans la sécrétion de la dopamine, mais également de l’adrénaline et la noradrénaline.
C’est le cas des œufs, de la viande, du poisson, des fruits oléagineux, du lait, des légumineuses,… Bref, les aliments qui sont riches en protéines. - En pratiquant du sport.
- En s’exposant au soleil afin de faire le plein de vitamine D.
- En déstressant, via des méthodes de relaxation par exemple.
- En ayant un sommeil de qualité.
Des études ont prouvé qu’une alimentation trop riche en sucre peut causer des réactions inflammatoires au niveau de l’hippocampe. Il s’agit d’une zone du cerveau qui joue un rôle essentiel dans la mémorisation.
Des expériences sur des rats ont démontré que la surconsommation de sucre engendre une altération de la mémoire.
L’alimentation a un rôle majeur sur notre mental et notre moral.
C’est pourquoi se nourrir le mieux possible est une priorité que nous nous devons de définir afin de limiter l’impact de la malbouffe sur notre cerveau.
4. L’addiction est un impact de la malbouffe sur notre cerveau
Souvent comparé à de la drogue pour son pouvoir addictif, le sucre se cache dans une multitude de produits transformés.
C’est le cas par exemple des charcuteries et des légumes en conserve, qui contiennent des sucres ajoutés. On les retrouve sous d’autres appellations : dextrose, saccharose, maltodextrine, lactose, amidon,…
Plusieurs expériences ont été réalisées sur des rats. Ces derniers optaient davantage pour du sucre lorsqu’ils devaient choisir entre un aliment sucré et de la cocaïne.
Par ailleurs, ils éprouvaient également une sensation de manque lorsqu’ils n’avaient pas leur dose de sucre.
Le sucre appelle le sucre.
Pour nous réconforter ou pour lutter contre le stress, les prétextes sont divers et variés afin d’opter pour un aliment sucré.
Mais le plaisir que l’on ressent après avoir ingurgité un carré de chocolat diminue à partir d’un certain seuil.
Comme pour la drogue, pour ressentir le même effet, la consommation doit être augmentée. C’est un cercle vicieux qui s’installe.
En effet, la dopamine est sécrétée par notre cerveau lorsqu’on éprouve du plaisir. D’où son autre dénomination, « l’hormone du bonheur ».
Le sucre procure un plaisir instantané, une sorte de récompense que l’on va chercher à réitérer.
Notre cerveau aura tendance à rechercher du sucre pour ressentir à nouveau cette euphorie.
Il s’agit d’un réel cercle vicieux qui nous rend addict. La consommation de sucre est similaire à celle d’une drogue.
L’impact de la malbouffe sur notre cerveau peut être réellement ravageur à plusieurs niveaux. C’est pourquoi il est important de prendre conscience de l’influence que l’alimentation peut avoir sur notre qualité de vie.
Optez pour une alimentation brute, la moins transformée possible, limitez autant que possible la malbouffe et votre cerveau vous remerciera.
Ce qui se trouve dans votre assiette est primordial pour avoir un cerveau en bonne santé !
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