5 conséquences de la malbouffe (qui détruisent votre santé) et pourquoi vous devriez supprimer la junk food.

La semaine se termine et comme chaque vendredi, pour fêter l’arrivée du week-end vous avez prévu un petit apéro suivi d’une soirée pizza.

Vous avez travaillé dur toute la semaine et vous vous dites qu’il est temps de se faire plaisir.

Peut-être, mais savez-vous quelles sont les conséquences de la malbouffe que vous avez ingurgitée ?

C’est ce que nous allons étudier dans cet article.

La junk-food comprend les burgers, pizzas, sodas, chips, donuts, plats industriels, et autres aliments peu recommandables pour votre santé.

1. Prise de poids

Ce n’est un secret pour personne. Ces repas sont bourrés de calories : un hamburger contient environ 250 kcal pour 100g, une pizza en contient à peu près autant, un paquet de frites renferme approximativement 300 kcal pour 100g, un kebab 200 kcal.

Imaginez un apéro de biscuits salés, suivi d’un hamburger et d’un soda. C’est une bombe calorique!
Sans parler d’un éventuel dessert.

Mais au-delà des calories, c’est également la composition de ces plats qui pose problème.

Ces repas riches en mauvaises graisses (acides gras trans) et en sucres ajoutés ne sont pas sans conséquences pour notre organisme.
De plus, ils sont pauvres en micronutriments, c’est-à-dire en vitamines, minéraux et oligoéléments. D’autant plus s’ils proviennent d’un fast-food.

Le pain à burger a un index glycémique très élevé. Il est en plus rempli d’additifs.
Les autres ingrédients contiennent trop de sel et de mauvaises graisses. L’obésité est une des réelles conséquences de la malbouffe.

L'accroissement de la taille des portions dans les fast-foods est une des conséquences de la malbouffe.
https://fr.statista.com/infographie/17225/evolution-du-nombre-de-calories-et-de-la-taille-des-portions-us/

S’il n’y a rien de mal à se faire plaisir de temps en temps, ces repas contribueront à une prise de poids s’ils sont consommés de manière trop fréquente.

Préférez la solution maison et préparez vos propres burgers en sélectionnant des ingrédients de qualité.  

2. Risques de maladies cardiovasculaires

Les aliments transformés tels que les chips contiennent des Oméga 6.
On retrouve également des Oméga 6 dans les produits d’origine animale, les huiles végétales (de tournesol, de maïs, de soja, de carthame, de pépins de raisin, de noix,…).

Les Oméga 6 sont des acides gras indispensables au bon fonctionnement de notre organisme.
Ils jouent un rôle essentiel pour la peau, le cholestérol, la pression artérielle,…
Ils ne peuvent pas être synthétisé par le corps. Par conséquent, ils doivent nécessairement être apporté via les aliments.
Cependant il ne faut pas abuser d’aliments riches en Oméga 6.

Vous avez sûrement déjà vu ces emballages où il est inscrit : riches en Oméga 3.
Ces aliments sont souvent mis en avant par les industriels en raison de leurs nombreux bienfaits sur la santé : anti-inflammatoires, diminution de la pression artérielle, bonne santé cardiovasculaire, lutte contre l’anxiété, bons pour l’humeur, les yeux,…

On les retrouve dans les poissons gras (maquereaux, saumons, sardines,…), huiles de lin et de colza, l’avocat, les fruits de mer, les noix, les amandes, les œufs (ceux qui sont enrichis en graines de lin notamment),…
Ils sont à consommer le plus souvent possible !

Les graines de chia sont riches en Oméga 3
Les graines de chia sont riches en Oméga 3

De nos jours, le rapport entre les Oméga 6 et les Oméga 3 penche trop largement en faveur des Oméga 6.
On estime ce rapport à environ 30 – 40/1, voire pire chez les personnes ayant une alimentation très mauvaise.

Dans l’idéal, il faudrait un ratio Oméga 6/Oméga 3 de 4 à 5/1.

A l’époque, ce ratio n’était pas aussi déséquilibré.

L’évolution de notre régime alimentaire en est la cause. Les aliments ultra-transformés et sauces industrielles font aujourd’hui partie du quotidien de bon nombre de personnes.
Les huiles de tournesol et de soja sont employées dans une quantité impressionnante de recettes.

Par ailleurs, les viandes, poissons et œufs que l’on consomme aujourd’hui sont nourris au soja et au maïs. Ces derniers sont riches en Oméga 6. D’où cette augmentation préoccupante de notre consommation d’Oméga 6.

Un déséquilibre trop important entre notre consommation d’Oméga 3 et d’Oméga 6 peut potentiellement conduire à des risques de maladies cardiovasculaires, mais également d’obésité, de diabète,…

3. Impact négatif sur le cerveau

Si les conséquences de la malbouffe peuvent nous sembler évidentes sur notre physique, elles le sont également au niveau de notre mental.

Comment vous sentez-vous après avoir avalé un burger d’un fast-food ?

Sans doute l’estomac lourd.

Mais encore ?

Peut-être l’envie de faire une petite sieste ?

Les conséquences de la malbouffe sur notre cerveau sont dramatiques.

Trop de sucre, trop de mauvaises graisses, trop de calories.
Mais du plaisir pour nos papilles gustatives. Ou plutôt de la dopamine, dite l’hormone du bonheur.

Ce neurotransmetteur joue un rôle essentiel concernant nos comportements de motivation, d’attention, de plaisir, d’émotion, de mémorisation et du sommeil.

Lorsqu’on dévore cette junk food, le cerveau libère de la dopamine.
Et pour atteindre le même niveau de plaisir, on va chercher à en manger toujours plus.

La malbouffe rend accro.

En manger pendant trois jours de suite seulement aurait un impact sur l’hypothalamus.
L’hypothalamus est une zone du cerveau qui a pour mission de contrôler les émotions, la faim, le stress,…

C’est ce qu’en a conclu une étude menée par l’Université de Yale. Une inflammation de l’hypothalamus a lieu au bout d’à peine quelques jours de mauvaise alimentation.
Les effets sur le cerveau semblent donc s’opérer plus vite que ceux sur le physique.

De plus, manger de la junk food pourrait également avoir un impact au niveau de notre humeur.

Chez les adolescents, particulièrement friands de ce type de nourriture, des études ont observé que la surconsommation de malbouffe pouvait affecter le développement de leur cerveau.

Ces études ont pointé du doigt un taux de sodium trop élevé (synonyme de consommation de malbouffe) et un taux de potassium trop faible (signifiant une carence en fruits et légumes) chez plusieurs collégiens testés.

En effet, durant l’adolescence, le cerveau est assez sensible à son environnement, comme un changement alimentaire par exemple. A court terme, il peut provoquer sautes d’humeur, comportements agressifs et même dépression.
De mauvaises habitudes alimentaires peuvent ensuite avoir des conséquences sur la vie adulte.

Ces aliments sont trop pauvres en qualité nutritionnelle pour faire fonctionner le cerveau de manière optimale.

Pensez-vous réellement qu’une consommation régulière de donuts boostera votre concentration ?

Si vous vous sentez triste ou de mauvaise humeur, inutile de vous dire qu’arrêter de mal vous alimenter est une des solutions à prendre en considération.

Les conséquences de la malbouffe ne sont donc pas seulement physiques comme nous venons de le voir.

4. Diabète

Résister à la malbouffe n’est pas chose aisée.

Les fast-foods implantés à chaque coin de rue, les coupons de réductions en tout genre et autres spots publicitaires nous incitent à consommer de la nourriture ultra-transformée.

Le diabète se définit comme un taux de glucose (glycémie) constamment élevé dans le sang.
Lorsqu’on mange, le taux de sucre dans le sang s’élève. Les glucides que nous ingérons se transforment en glucose. C’est ce dernier qui va fournir au corps l’énergie dont il a besoin.

Le pancréas va sécréter de l’insuline afin de réguler la glycémie.
Lorsqu’on souffre de diabète, le pancréas ne fabrique pas suffisamment d’insuline pour jouer son rôle de régulateur. Ainsi, le glucose ne passe pas dans les cellules, et n’est pas converti en énergie.

Cependant, lorsqu’on mange trop d’aliments sucrés ou gras, il y a un risque accru d’apparition du diabète de type 2.
 
En effet, l’obésité est un facteur de risque de diabète.

L’ingestion de trop de sucres provoque une hausse excessive de la glycémie.

5. L’hypertension artérielle est une des conséquences de la malbouffe

On a tous ce souvenir au restaurant de frites servies avec une quantité démesurée de sel. 

L'hypertension artérielle provoquée par la consommation excessive de sels de table est une des conséquences de la malbouffe.

Remplis de sels pour nous donner envie de boire et de consommer toujours plus (de soda par exemple, la malbouffe appelle la malbouffe), ces repas peuvent provoquer de l’hypertension artérielle.

Le sel de table acidifie notre corps.

L’ajout de quantité trop élevée de sels provoque un risque d’hypertension artérielle, ce qui peut conduire, à terme à des risques de maladies cardiovasculaires.


Si un petit plaisir occasionnel est à priori sans danger, se goinfrer de junk food est une pratique à bannir à tout prix.

La prise de poids, les risques de maladies cardiovasculaires, l’impact négatif sur le cerveau, le diabète et l’hypertension artérielle sont 5 des conséquences de la malbouffe.

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